- Mathias
- Ça bouge au jardin ?
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Quand la saison a été bonne et que l’on se retrouve avec un surplus de légumes, fruits et herbes aromatiques, on fait quoi ?
D’abord, on s’assure d’en avoir assez pour toute la saison froide et pour toute la famille et pour tous les diners entre amis et pour tous les repas des copains des enfants et… ! Car si on fait son potager, c’est bien pour pouvoir déguster sa propre production et de préférence toute sa production. Pour se faire, certains légumes peuvent être conservés en l’état dans une pièce fraîche et non humide. Après quoi, il y a toutes les possibilités de conservations et de transformation connues et reconnues. Qu’il s’agisse de la congélation, de la pasteurisation, de la lacto-fermentation, du séchage, de la conservation dans le sel, dans l’huile, dans la saumure, au vinaigre, avec le sucre, dans l’alcool… C’est vous qui voyez, mais plus vous diversifiez vos conservations, plus vous gardez de nourriture à la maison.
Bien sûr, il est possible de partager et de donner le surplus aux enfants, petits-enfants, aux frangines, frangins, aux amis et tous ceux qu’on apprécie... Juste pour le plaisir de faire plaisir.
Il existe aussi la possibilité de vendre le surplus de sa production en toute légalité ! Cet acte de commerce, pour les jardiniers amateurs qui produisent des légumes et des fruits pour leur propre consommation, est légal et ne nécessite pas une déclaration de revenu sous certaines conditions. D’abord, bien être jardinier amateur et produire seulement pour sa consommation personnelle, ensuite : que le jardin cultivé fasse moins de 500m² (5 ares) et qu’il soit attenant à une construction que vous possédez. De ce fait, votre jardin est considéré comme une dépendance directe de votre maison. Dans ce cas, et ce cas seulement, une déclaration des revenus de la vente de votre surplus de production personnelle de légumes et de fruits n’est pas obligatoire.
Mais comme les jardiniers amateurs forment une très grande famille : vive le partage !