- Mathias
- Ça bouge au jardin ?
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Pour les régions où l’eau est une habitude de culture, la gestion des tomates se passe sous serre pour éviter les champignons microscopiques comme le mildiou. Ce dernier est véhiculé par toutes les formes de l’eau qui va des grosses gouttes de pluie, en passant par la bruine, et bien sûr le brouillard. Du coup, pour ces régions-là, la meilleure méthode est la serre qui limite l’action du mildiou puisque l’eau n’atteint pas les pieds de tomates.
Pour les ragions qui subissent habituellement la sécheresse. Bon c’est vrai que cette année, nous ne sommes pas dans cette configuration jusque-là… La gestion des tomates est différente car installer les tomates sous serre alors que la sécheresse sévit, n’est pas conseillée car on ajoute le problème au problème !
Mais du coup, le plus gros des soucis est le manque d’eau et comme la tomate est composée à 95% d’eau, manquer d’eau va contraindre la tomate à limiter sa production. Donc tous les moyens d’apporter de l’eau en limitant l’évaporation sont les bienvenus. Il est possible de pailler le sol avec un paillage végétal, de paillette de chanvre, sur au moins 5 cm de hauteur. De faire une butte de terre ou de paille au pied de la tige mère pour renforcer son enracinement ce qui la rendre plus costaud et donc plus résistante à la sécheresse. On peut installer des bouteilles munies de tête céramiques, une bouteille par pied, l’eau s’égouttera au fur et à mesure. Les oyas ou ollas, ces poteries de terre cuite, sont enterrées et elles aussi, restituent l’eau doucement. Et si vous matchez le tout ?